Au vernissage de Viola, Hermès et moi avons parlé de L’homme sans qualités qui le subjugue totalement. Il a entamé le second volume, je lui ai avoué que j’étais resté « bloqué » aux trois-quarts du premier, que ce n’était pas le moment, étais malgré tout intéressé, et surtout intrigué, attendais que l’histoire, puisque c’est une histoire promise, se mette en route. « J’ai l’impression jusqu’à présent, que les personnages ne servent que de prétexte à un discours. » Ce matin, je m’y suis remis, avec les mêmes difficultés (difficultés n’est pas le mot). À l’idée du prétexte s’est ajoutée l’impression d’un immobilisme, de très courtes scènes qui à peine mises en route sont arrêtées. Il m’a dit que c’est vers les trois-quarts que tout se déclenche. Je me suis aperçu qu’en réalité je n’en étais qu’à la moitié. J’en ai lu une vingtaine de pages. Ce n’est pas du tout le moment de lire ce genre de texte.

 

27 février 2010