Récurrent dans les traductions du japonais : la rupture de phrase, manifestement littérale, ou, pour le moins, souci de littéralité de la part des traducteurs. Mais ça heurte la lecture. Alors, à quoi bon ? (Ou alors, systématiser la littéralité ; ou trouver un procédé de rupture équivalent en français.) « Le train était formé de deux voitures et transportait au total une quinzaine de passagers. Tous ligotés l’un à l’autre par les solides liens de l’indifférence. » Il suffit d’une virgule pour que tout se rétablisse : « Le train était composé de deux voitures et transportait au total une quinzaine de passagers, tous ligotés l’un à l’autre par les solides liens de l’indifférence. »
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