Je suis au musée, au soleil, à l’extrême gauche (ou droite, c’est selon) de la terrasse. Au fil des jours, je me déplace : aujourd’hui, je vois parfaitement Picasso (en tout cas en entier) à la gauche du Deacon qui, de ce fait, tend vers le profil – mais occulte complètement Calder le fixe (pour le mobile, un demi-tour de mon corps est nécessaire). Je suis venu un peu plus tôt que d’habitude pour profiter de la solitude avant l’arrivée des mangeurs. Cet instant est magnifique ; magnificence du lieu, du temps, de la circonstance. Murakami le partage…
8 septembre 2005