La traductrice envoie sa disquette immédiatement soumise à la préparation de l’impression. Personne ne relit (voir les coquilles d’article, « un maison » etc., et surtout le « depuis que notre arrivée ». De toute évidence, elle avait écrit : « depuis que nous étions arrivés », puis s’est ravisée et a voulu écrire « depuis notre arrivée ». Malheureusement, elle a oublié de supprimer le « que ». La conscience de l’édition professionnelle est époustouflante...

« Penser à ça », « faire face à ça » au lieu de « y penser », « y faire face ».
Ce n’est pourtant pas de l’anglais (comment dirait-on en japonais ?)...

(Détails culturels : l’école ? seize ans, les jours fériés et les ponts.)
Léo nous disait récemment que l’école au Japon n’était pas gratuite et très onéreuse. Éléonore et moi nous en étions étonnés : comment font les gens démunis obligés de scolariser leurs enfants ? Nous en étions arrivés à cette conclusion que l’école n’était pas obligatoire (c’est impensable pour un pays industrialisé, moderne tel que le Japon). J’ai la réponse ici : l’école est obligatoire jusqu’à seize ans. Quant à la fameuse question des congés nippons, tout le monde s’entendant sur le fait qu’ils ne disposent que de cinq jours de congés par an, je lis qu’il y a des jours fériés et des ponts. Les ponts me semblent être le fait d’un pays relâché et un peu laxiste comme la France et non de celui qui préconise le travail à outrance. Étrange.
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