Sortie Clocheville : Nemrod, la book-box (quelqu’un qui y a allumé un feu, il y avait des cendres de papier partout), Flint, Carrefour et, sur le chemin du retour, L’Horizon. Il y avait deux personnes au comptoir en discussion avec la seconde libraire (comment l’appeler, qu’est-elle ? une employée, une associée ?). J’avais Bayard en tête, j’ai jeté un coup d’œil, il n’y en avait pas, un autre coup d’œil à Nancy, puis à Shimazaki, enfin à Mehdi, je n’en ai pas trouvé. Mon tour est arrivé, j’ai commandé deux Bayard. « Ah, je cherche aussi un autre livre. L’ennui est que je ne me souviens ni du nom de l’auteur ni du titre de celui que j’ai lu d’elle. » Elle a souri. « Médi, peut-être, Cloé Mehdi. » « Comment vous l’écrivez ? » Elle a fini par le trouver sur son écran, Mehdi, et le titre était Rien de se perd. Il y en avait deux autres, j’en ai choisi un au hasard, ai oublié le titre. En sortant, je me suis dit qu’il avait été un peu idiot d’acheter neuf un livre que je n’aimerai sans doute pas, je veux parler de Mehdi ; elle a réussi un coup de maître et ce sera peut-être le seul de sa vie d’écrivaine – peut-être déjà achevée : elle n’avait que trois livres à son actif. (Et alors, qu’est-ce que cela fait ?...)

 

18 juillet 2024