J’ai donné à manger aux animaux, me suis préparé à manger (salade de champignons, pâtes – farfalle – avec la sauce tomate d’avant-hier, un des steaks que Sylvette a achetés pour moi), puis j’ai appelé Éléonore. Tout va bien. Puis j’ai entamé Les Éblouissements. Depuis le repas, mes gênes au côté droit sont revenues. Je vais finir par véritablement m’inquiéter. J’espère que je vais pouvoir achever ce séjour sans encombres… Je vais regarder Vivement dimanche que je n’ai pas vu depuis des années…

Le seul défaut de cette maison, c’est de n’avoir pas d’électricité sur la terrasse. J’ai poursuivi Les Éblouissements aux dernières lueurs du jour, puis en plaçant ma chaise devant la porte ouverte afin de profiter de l’éclairage de l’intérieur. Ce n’est pas commode. Et puis je pense à Mai que je me sens coupable de ne pas poursuivre. Il y a une demi-heure, alors que j’allais me chercher un café à la cuisine, j’ai dit à haute voix : « Je n’ai rien fichu aujourd’hui. » Comme si ça pouvait avoir une importance. Et puis est-ce vrai seulement ? C’est vrai que je peine sur les derniers jours de septembre car s’y trouvent beaucoup de choses publiées, beaucoup de faits entrecroisés (la cure, Lisbonne), et qu’il est laborieux d’aller à la recherche de tout cela. Et puis, il serait préférable de voir tout cela sur papier (il n’y a pas d’imprimante ici). L’écran ne donne qu’une vision étriquée du texte…

 

3 juin 2011 à Bérogne