Écrit en 1940 :
« Le Français est incapable de comprendre que, s’il
a été si honteusement vaincu, ce n’est pas en dépit de la stupidité des
Allemands, mais au contraire du fait de leur intelligence. Parce que le
Français était bien éduqué, beau et fin parleur, il en était arrivé à une
stupidité suffisante pour penser que lui seul était intelligent. Sa suffisance,
qui l’a amené à mépriser tout ce qui n’était pas français, a fait
de lui le peuple le plus insulaire d’Europe. [...] Dans cette guerre, il
ne s’agit pas de l’imbécillité des Allemands, mais bien de celle
des Français ; mais quel espoir peut-on nourrir pour le rétablissement de la
France lorsqu’eux-mêmes, écrasés par une telle catastrophe, manifestent
encore une vanité aussi inepte ? Les Alliés peuvent parler à en perdre haleine
de la nécessité de rétablir la France à sa place de grande puissance ; ils n’y
parviendront pas tant que le Français n’apprendra pas à regarder la
vérité en face et à se voir tel qu’il est. Et la première chose qu’il
doit apprendre, ce n’est pas l’humilité, qui ne pourrait lui être d’un
grand secours, mais le bon sens. »
« The French seem
incapable of understanding that if they have been so shamefully defeated, it is
not in spite of the Germans being stupid, but because on the contrary they are
clever. Because the French were well-educated, good and witty talkers, they
were silly enough to think that they alone were intelligent. Their
self-conceit, which led them to despise everything that wasn’t French,
made them the most insular people in