Par deux fois, le mot « cloth
», pièce de tissu, est souligné d’un trait de crayon gris. Page 243, tout d’abord :
« Though he wore nothing [the Yogi] but a white loin-cloth [...]. » Page
247, ensuite : « In the parlour there is a round table covered with a cloth
[...]. » Dans le même paragraphe, le mot
revient deux fois ; il n’a pas été souligné. Paragraphe qui, à la
réflexion, me semble mériter la traduction, tant il illustre parfaitement ce
dont je parlerai plus loin, c’est-à-dire l’ethnologie
coloniale :
(1939, dans la région de Lens, Pas-de-Calais)
« Le village des mineurs. Des alignements de maisons
de brique rouge à un étage, pourvues de toit de tuiles rouges et de larges
fenêtres [???]. Chacune d’elles comporte à l’arrière son petit bout
de jardin dont le mineur tire des légumes et des fleurs. Une maison comporte
quatre pièces : un petit salon à l’avant, qui n’est pratiquement
jamais utilisé, avec, à sa fenêtre, un épais rideau de dentelle à motifs de
fleurs ; une cuisine à l’arrière et deux chambres à l’étage. Dans
le salon, se trouve une table ronde couverte d’une nappe, trois ou quatre
chaises au dossier droit et, sur les murs, des photographies de famille
agrandies. La cuisine est le lieu de vie de la famille. Une arme est accrochée
au mur parmi des images des films favoris. Un fourneau, une radio, une table
couverte d’une toile cirée et au sol, du lino. Une corde à linge traverse
la pièce. Une odeur de cuisine. La radio marche du matin au soir, Tito [sic]
Rossi, le Lambeth Walk, des airs à danser. Les jours
de lessive, un énorme chaudron occupe le fourneau.
Je rêve...