Je viens du séjour où je m’étais installé pour lire le chapitre II des Dévorations avec une cigarette, le fauteuil face à la baie ouverte du balcon, le cendrier à l’extérieur sur la petite table ronde. J’aurais peut-être pu me mettre dehors (dedans ?), mais l’éclairage est loin d’être installé et efficace et c’était un peu trop compliqué d’éteindre le spot d’ici pour l’accrocher au radiateur d’à côté comme je l’avais déjà fait. Et puis, j’en ai eu la flemme. C’est ainsi que j’ai lu la suite de Dévorations, avec plaisir et déplaisir à la fois, avec plaisir parce que c’est le type d’écriture enlevée qui me plaît (Faulkner, Simon, et lui-même, Millet), avec déplaisir parce que je l’ai déjà lu, c’est-à-dire que c’est comme si je l’avais déjà lu. En d’autres termes, pas la moindre surprise…
7 janvier 2016