J’avais passé un bon moment à l’extérieur, sur la terrasse d’herbe, face à Vico et à ses montagnes enneigées, bien calé dans un fauteuil de toile que je déplaçais au gré du soleil. J’avais avec moi Les croisades que j’avais repris après avoir terminé le troisième chapitre du Sultan. Lorsque le soleil se cachait derrière un nuage, il faisait frais ; il y a eu de plus en plus de nuages et j’ai fini par rentrer pour m’installer près de la cheminée (que j’ai alimentée, mais avec une bûche encore humide, je le crains). Personne n’est rentré et je poursuis les Croisades (qui commence un peu à me lasser ; cette succession, au fil du temps, de batailles, de sièges, de massacres organisés – qu'ils soient le fait des « franj » ou des musulmans – engendre un peu l’ennui ; à présent, je survole davantage que je ne lis ; le Sultan a cet avantage d’être romancé)…

 

30 avril 2014