Mes notes disent : L'honneur, le sang, la ? (illisible), l'entêtement, l'implacable... tout cela a un air à la Faulkner qui ne me déplaît pas. Et j'ajoute qu'il y manque pour cela le lyrisme et la fièvre, fièvre et lyrisme que d'ordinaire je rattache, à tort ou à raison, à la langue espagnole et à la géographie où elle résonne, en l'occurrence les Caraïbes... Ça se lit comme un roman policier, comme une affaire criminelle reconstituée. J'ai souvent eu à l'esprit la pensée du film qui en a été tiré, film que du reste, je n'ai pas vu (et ne veux pas voir). Pourquoi cette pensée ? Peut-être parce qu’Anthony Delon, falot, y joue ; peut-être parce que je me souviens qu'il en a été dit beaucoup de mal... Antony Delon joue-t-il le rôle de Santiago Nasar ? et n'y avait-il pas aussi Ornella qui y flottait ? (Après vérification, oui...)

 

13 avril 2000