Je poursuis, toujours avec le même enthousiasme. Puissant, flamboyant, haletant (ça, c’est de la critique littéraire, non ?) ; de la couleur, de l’intrigue, du rebondissement, de la fièvre, de l’amour ; du roman romanesque dans la grande tradition du genre, et en l’occurrence, latine, avec l’écriture à l’avenant. C’est Puccini qui écrit. Rien n’est secret, tout est deviné et presque attendu ; on connaît (je connais) les trucs, les ficelles, les techniques. Mais je suis (on est) emporté. Et je ne vois pas pour quelle raison je ne me laisserais pas emporter… (Annie Morvan traduit – voir Mutis ; du moins ceux d’avant Maspero – et elle se débrouille bien ; mais peut-être pourrait-elle revoir son français : « il lui produisit un choc », « derrière son dos », etc...)

 

17 octobre 2001