Pour rompre un peu avec le Sollers dont la lecture n’est pas aisée ici, j’avais pris dans la souffrance Scènes de la vie de bohème. J’ai toujours connu ce titre, j’ai ce livre depuis des années, ai toujours associé son auteur à une quelconque contrée germanophone et situé le lieu de l’action quelque part en Europe centrale. Rien de tout cela. Bernard Murger est français et cette bohème-là n’est plus ni moins que celle des artistes ou assimilés, en l’occurrence celle du XIXe siècle. J’ai lu avec beaucoup de peine le premier chapitre. Ça se veut drôle, ça ne l’est pas...
24 mai 2006