Je suis enchanté. C'est le mot.
Ce texte est épatant. Jeu du masque, du sexe, de l'amour ; et
de l'humour. Je ne m'imaginais pas Théophile ainsi. Est-ce
une exception dans l'uvre ? Je suis aussi assez
étonné par « l'audace » (toutes
proportions gardées, mais ça date de 1834) :
nettes et très habiles allusions au saphisme, et à
l'homosexualité en général, ce sur un ton léger, badin,
fleuri...
Sa préface est célèbre, c'est d'ailleurs pour cela que je l'ai
pris (puces) : apologie de la beauté pure, de l'inutile, du
plaisir pour le plaisir, de l'art pour l'art (c'est de lui que
viendrait la formule) ; il compisse joyeusement les
journalistes, les critiques, les lettrés, les académiques, les
fâcheux de toutes sortes, qui le méritent évidemment ;
c'est très réjouissant...
23 mai 1991