Le Proust de Massis tant vanté. Tout ce que je peux dire c'est qu'il s'agit certainement du plus beau texte que j'ai lu sur Proust, même s'il y a quelques petites choses qui m'ont un peu gêné, fait tiquer (dont certaines d'ailleurs relevées par Grasset dans sa lettre d'introduction – agaçante au départ, et j'ai failli faire l'impasse, puis finalement assez pertinente), notamment le côté un peu trop analytique – dans le sens freudien du terme – au sujet de son enfance et de ses rapports avec sa mère (la recherche à tout prix d'une explication, d'une origine...), puis, en général, une position qui manque parfois de nuance, de recul (je n'ai pas pris de notes ; je le ferai à la relecture qui s'impose)...

17 mai 1991