À 14 h 00, j’étais dans l’atrium du Musée de Lys pour y retrouver Sosthène. Il m’avait appelé hier pour me proposer la visite d’une exposition et, par la même occasion, me remettre un livre qu’il avait lu en pensant à moi. (« J’espère que je ne me trompe pas ! » m’avait-il dit en me le remettant). L’expo a pour thème la signature des artistes. Rien de bouleversant, si ce n’est peut-être les « nains » de Gilles Barbier (et le couple d’homo sapiens – peut-être pas, il faudra que je vérifie – au réalisme fascinant). Mais ce n’était pas décevant ; c’était avant tout un bon prétexte pour que l’on se voie, et pour moi de sortir un peu. Nous sommes ensuite allés au café citoyen prendre un café et un chocolat (avec undit « cookie maison » qui, s’il était bien maison, n’était pas cookie) avant de commander une bière, Embrume pour lui, Cambier pour moi… Au retour, j’ai entamé le livre, Bellevue, d’un certain Didier Martin. Le rapport avec moi est évident dès la première page puisque l’un des personnages se trouve dans une chambre d’hôtel qui donne directement sur la mer, mais le style est d’une rare lourdeur. J’espère que ça va s’améliorer