J’ai ouvert le 6 juillet (y figure une scène de « jus » très explicite, j’en suis encore étonné – le problème n’est toujours pas résolu : parler explicitement des scènes de « jus » ou non). Puis je suis allé au lit où j’ai repris les Jeunes filles avec joie. Je les ai poursuivies ce matin (alors qu’elles s’enfuyaient dans la brume) : arrivée à Balbec, le grand Hôtel, quelle beauté. Proust peut bien se permettre toutes les maladresses et les bourdes du monde (je continue néanmoins à les chasser, et je remarque d’une part, qu’il y en a beaucoup moins qu’auparavant, d’autre part, qu’elles semblent être concentrées dans Un amour de Swann – rien d’étonnant c’est un ratage)…

 

11 novembre 2013