Clive est un compositeur fossile, un dinosaure. McEwan le sait-il ? (Mais à qui d'autre peut-on donc confier la composition d'une musique censée célébrer le millénaire ? Voir celle, misérable, risible, de Presner dans Bleu...)

 

p. 160, mention de Schubert (que je salue) :

« Hadn't the world heard enough from syphilitic Schubert ? »

« Le monde n’en avait-il donc pas assez entendu

du syphilitique Schubert ? »

Mais qu’en est-il de Clive qui se prend pour Beethoven ?

 

Le final, les quatre ou cinq dernières pages, renverse un peu la situation et me laisse songeur. Chute comme une farce, une pochade. McEwan ne serait donc pas du côté de cet imbécile de Clive. Mais ça ne change rien à l'ensemble qui me semble convenu et opportun...

 

12 janvier 2001