Hier, l'un de mes collègues directs, que j'initie à la lecture – et comme je peux et vaille que vaille à la littérature –, me demande si j'ai lu
Les Chants de Maldoror de Lautréamont. Je dis oui. Il me demande ce que j'en pense. Je dis que c'est un livre mythique, livre unique d'Isidore Ducasse, comte de Lautréamont, mort prématurément. Livre mythique, et unique dans tous les sens du terme... Et puisqu'il m'en parle, je décide tout à coup de le relire, et ce matin, effectivement, je glisse dans mon sac Les œuvres complètes de Lautréamont, c'est-à-dire Maldoror, plus des poèmes, des lettres. C'est tout pour l'intégrale. Et effectivement je me mets à le relire, et le relis comme si je le découvrais... (À noter qu'aujourd'hui est la saint Isidore. Comme c'est curieux...)