Harold file un mauvais coton. Il s’ennuie à mourir, reste confiné dans la maison de M*** qui, imbécile, ne lui parle qu’en anglais : ses seules conversations en français se font avec la petite qui a cinq ans. Sinon, il ne voit personne, ne connaît personne. « Luckily, there’s a piano there. » Il a envie de retourner chez lui, mais ne le fera pas, car ce serait un monstrueux gâchis. « A waste. » Alors, il reste, attend ; aimerait trouver un petit boulot qui lui permette de côtoyer des Français. Mais que peut-il faire ? Il m’a parlé dans la voiture du Voyage autour de ma chambre de Xavier de Maistre dont il avait trouvé la mention dans un journal anglais. Je lui ai proposé de lui prêter le mien, mais il a refusé car il a l’intention de prendre des notes sur les pages. Je n’ai évidemment pas insisté. Xavier a été notre objectif au cours de ses grosses puces qui prennent la moitié de Dombelle...
2 octobre 2005