Rêve merveilleux avec Olivette, et Perrette comme entremetteuse ; tous les détails se sont malheureusement envolés… Plombier ce matin, il vient de partir. Pour hier, voir courrier à Innocent, je lui donne tous les détails. Soirée routinière, à cette différence près que j’ai entamé un livre. Chez le second Emmaüs, celui de Boulogne à l’allure de charity-chop, j’avais passé en revue la totalité des livres ; pas pour la boutique (son sort est encore loin d’être défini), mais pour mon usage personnel. J’ai envie de lire, mais ne sais pas quoi lire, je ne vois rien qui puisse m’intéresser, je mise sur le hasard et j’ai envie de lecture facile. Il n’y avait rien (sauf peut-être deux Christine Angot, mais en en lisant quelques passages, j’ai renoncé), je me suis rabattu sur les polars ; j’avais prélevé un Maigret, puis un Magnan (Marc ? j’ai oublié, ainsi que le titre, mais son nom me disait quelque chose). J’allais les emporter lorsqu’il m’était venu à l’esprit qu’il était peut-être un peu stupide d’acheter des livres qui avaient toutes les chances de se trouver parmi les milliers d’Éléonore à la cave (voire parmi ma propre boutique, mais elle est toujours emprisonnée dans ses cartons). J’y suis allé une fois revenu, j’y ai en effet trouvé un Maigret – un autre, mais quelle importance – et, ironie, le même Magnan. J’avais lu la première page de Magnan, l’avais aussitôt refermé, c’était trop mal écrit... Je vais essayer de trouver le courage d’aller à la banque pour régler cette affaire de changement d’adresse, et de trouver du Golden Virginia, le Winston est infumable