Je poursuis Murakami avec les mêmes réticences liées à la très mauvaise écriture du français de la traduction. Je ne m’attendais pas au miracle, il y a des précédents, je m’étais préparé, mais celle-ci me paraît être l’une des pires. Je ne cesse d’accrocher sur les lourdeurs, les maladresses, les fautes de syntaxe, les essais de littéralité, bref sur une écriture de l’ordre du collège. De ce fait, j’ai du mal à entrer dans le texte d’autant (mais peut-être est-ce imputable à mon agacement et à ma colère) qu’il me semble faible dans son ensemble. Il n’y a qu’à présent, alors que je suis arrivé aux trois-quarts, que je parviens à m’attacher uniquement au fond. Je ne suis pas sûr d’acheter le second tome…
10 septembre 2011