J’avance. Riche, luxuriant, amusant, inventif,
ivre ; mais je n’accroche pas, je ne sais pas pourquoi. Les multiples
personnages, farfelus et excentriques, me donnent un peu le tournis ; à moins
que ça ne soit les cervicales qui ne m’ont pas quitté une seconde depuis ce
matin (et plutôt que de tournis, je devrais parler d’engourdissement). De ce
fait, je tente de me remettre aux Anges
noirs ; j’ai du mal, bloque sur la sécheresse de cette écriture-là
après celle profuse et fiévreuse de Marquez. Alors ?
16 novembre 2001