Rentré, repas. Tandis que ça cuisait, j’ai terminé « Oncle Arthur » (non : Hector), puis lu « La serpe d’or » (non, pas « serpe » ; « coupelle » ? j’ai oublié) (spatule). Après le repas, je me suis laissé tomber face à la télé ; j’y suis resté jusqu'à minuit, deux films avec une pause piano, tous les deux avec Depardieu (l’ont-ils fait exprès ou est-ce un hasard de programmation ?), La tête en friche avec Gisèle Casadesus, gentillet et Diamant 17 de Gilles Béhat, nullité que j’ai pourtant regardée jusqu’au bout (par flemme et par curiosité : est-ce qu’à un moment ou un autre ça allait s’améliorer ?). J’ai traîné devant mon écran avant de me résoudre à aller au lit. J’y ai lu « L’enrichissement suprême », la dernière nouvelle de L’objet aimé. Qu’est-ce que je pourrais dire à propos de La Varende que je n’aie pas déjà dit ? Je suis toujours aussi sensible à son écriture et à ses histoires légèrement désuètes (j’ai souvent pensé à Sacha, c’est la première fois que je les rapproche ; je me demande s’il le connaît, je suis sûr qu’il adorerait). Dommage qu’il y ait les « plus encore » et les « non pas » qui, dans la rigueur et la brillance de son style, font des petits cacas… La dernière nouvelle me semble le concerner directement : ce hobereau à qui le débarquement allié et la débâcle qui s’en suit font tout perdre est sans doute lui. Du coup, je me suis rendu compte que je ne me suis jamais intéressé de près à l’homme, à La Varende lui-même… (Je viens de lire ce qui lui est consacré dans Wikipédia ; ils ne font pas fait mention d’une quelconque perte de ses biens au moment du débarquement…)
14 décembre 2012