Je suis énervé. L’obsession du bruit provenant de chez les voisins revient en force. Alors que je lisais après le petit déjeuner, De Luca, entamé il y a quelques jours avec beaucoup de difficultés, peut-être dues au vocabulaire, ou à la longue période passée loin de l’italien, encore que je remarque que j’ai toujours eu un peu de mal à rentrer dans De Luca alors que je n’ai pas de problèmes avec d’autres, Tabucchi ou Baricco, le petit gamin furieux s’est mis à glapir, puis le père, le fils, que sais-je, à taper du marteau. Je sais que ça ne durera pas, mais j’ai beau faire ça me crispe. Et je suis crispé et j’ai envie de fumer ma deuxième cigarette sans attendre…
14 mai 2011