Finalement, je n’ai pas conduit Innocent à l’aéroport. Il m’a appelé pour me dire qu’il ne pourrait pas emporter tous ses bagages (dont les tigres en peluche qui constituaient un monstrueux ballot) et qu’il partait par train. Je me suis senti coupable de ne pas insister et de l’avoir laissé partir seul alors que je savais qu’il aurait aimé que quelqu’un l’accompagne. Du coup, j’ai eu toute l’après-midi à moi que j’ai passée à Mai. Éléonore est rentrée au moment où j'achevais de préparer le repas. Nous avons parlé, puis elle est montée et je suis allé poursuivre Tractors avant de repasser douze chemises. Le départ approche. Puis je suis monté me remettre à Mai jusqu’à l’aube : début novembre, jours riches puisqu’ils correspondent au projet des fous de Bassan et à ta venue à l’appartement. Aujourd’hui j’ai avalé le 6 et le 7, début du séjour à Venise Calle Corner.
5 juillet 2011