De « sages doctoresses » organisent des veillées avec d'autres femmes de l'ordinaire ; tout en filant quenouille, elles leur enseignent croyances, dictons, superstitions, préceptes, proverbes… XIVe siècle, la pratique est courante (il s'agit du Nord, Picardie, Flandres), a ses racines loin dans le temps et c'est pour les faire se perpétuer qu'elles demandent à un scribe d'occasion (il restera anonyme) d'assister, huit jours durant, à ces veillées et d'en faire le rapport écrit. C'est le rapport de cet inconnu que je lis... De l'éducation des femmes, alors que les maris dorment. C'est curieux et très plaisant ; et souvent comique. C'est la première traduction en français actuel dont Lacarrière s'est chargé...

 

25 janvier 2000

 

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