Après le repas, j’ai regardé le 3 et 4 du Décalogue ; comme je m’y attendais, je n’en avais pas le moindre souvenir (c’en est presque inquiétant). Et pourtant, j’avais aimé, et je l’aime encore. (Mais qu’est-ce que j’aime exactement ? Je me posais cette éternelle question tout en regardant. Qualité formelle, richesse du scénario – même si parfois ça grince un peu –, l’interprétation. Et puis ? Une large part du plaisir que j’ai à voir ses et ces films doit aussi provenir de l’attachement à la langue, l’attachement à ses hommes et femmes qui sont polonais ; je n’ai toujours pas résolu – dénoué, ou noué ? – ce lien-là – je ne cherche pas non plus.) Puis je suis monté : ordinateur, courrier, fichiers, emballage de quelques livres pour Laura et Éléonore, et enfin lit avec Martin Eden (quand vais-je donc le terminer à raison d’un chapitre ou deux par jour – mais quelle idée de lire au lit).
1er mars 2013