Excitant, littérairement parlant, car il n'y a aucun détail descriptif pouvant l'apparenter à la licence ou à la simple « salacité ». On est loin des illustrations – qui justement n'en sont pas puisqu'elles n'illustrent rien – dont le côté gentiment décolleté devient, au fil des pages, agaçant. Je remarque, en autres, ce détail, déconcertant, qui consiste à omettre les poils du pubis ainsi que toute trace d'un quelconque sexe (féminin, cela va sans dire) ; c'est ce qui a fait, à l'époque, la célébrité d'une revue comme Paris-Hollywood... Pourquoi donc dévoiler un sexe qui n'en est pas un, alors qu'il est beaucoup plus simple – et moins grotesque, et moins repoussant – de faire en sorte qu'on ne le voie pas, cache quelconque, position des jambes, angle particulier (l'appel au désir n'en sera qu'accru) ? Cela répondait-il à certains « fantasmes » masculins de l'époque (dits hommes qui auraient ainsi eu tout le loisir, à l'aide d'un instrument graphique approprié, de s'en confectionner d'originaux) ? Et dans ce cas, à quoi cela pouvait-il correspondre ? Que veut dire un sexe glabre réduit à une plage uniforme ?