« ... car les visages ici surgissent d'un autre monde que
le nôtre,
ils fermentent, se reproduisent entre eux depuis des siècles. À
mener pendant des années une vie de fresques, à toujours se
comporter comme s'ils posaient pour les peintures de leur propre
chapelle, à s'immobiliser le plus possible, rien d'étonnant que
les moines ressemblent tant à leur modèle. Sur leur lit de
mort, la ressemblance doit être définitive et on l'imagine
d'autant mieux que bien d'entre eux sont déjà des cadavres,
prêts à être plaqués tels quels autour du Christ en
gloire. »