Notes :

p. 21 l'odeur des frontières
« Blaise Cendrars dit quelque part – dans Bourlinguer, je crois – que lorsqu'il approchait de Gibraltar, il pouvait découvrir les yeux fermés le moment précis où le bateau abordait la Méditerranée : au moment même où l'air sentait l'ozone. Peut-être existe-t-il entre les mers – là où leurs eaux se mêlent – une frontière d'odeurs qui permet de déceler leur rencontre. » Éléonore me signale qu'une note de bas de page, de Lacarrière, figure dans l'édition poche : « J'ai écrit ces lignes de mémoire. Mais renseignement pris [...], la référence se trouve dans L'Homme foudroyé [...] et l'odeur en question n'est nullement celle de l'ozone : Quand on franchit Gibraltar, écrit Cendrars, cela sent comme chez nous. La Méditerranée sent l'armoire à linge et le placard à confitures. »

p. 33 katholikon
« Le katholikon – église principale – est au centre, entouré d'ossuaires ou de phiales,
destinées aux ablutions et aux baptêmes. » C'est dans le catalogue de
Séville, il me semble, que j'ai rencontré ce terme demeuré inexpliqué...

p. 42 le livre pour le livre, matière morte...