Quatrième entretien en trois jours, je fatigue un peu. J’alterne avec Le sec que j’ai presque achevé. Il s’agit bien de Degrelle, réflexions de Littell sur le fascisme en s’aidant de nombreux extraits d’un texte dudit Degrelle, Ma campagne de Russie (ou La campagne ?) ; c’est prenant et édifiant, même si son analyse me semble parfois un peu « légère » – le mot m’échappe… Quelle belle époque et quel beau personnage, pourri jusqu’à la moelle (est-il vraiment utile de parler de tels types ? ne vaut-il pas mieux les confier à l’oubli, lui en particulier ; en parler, c’est le faire vivre encore et lui rendre service – et de toute manière le vivier est inépuisable – je remarque entre parenthèses que ledit Degrelle écrit plutôt bien)… Mes lombes vont et viennent ; à présent, ce sont les sous-costales (sous-costaux, puisqu’il s’agit de douleurs plutôt musculaires)… Trois jours devant moi, je vais tâcher de les consacrer à La nouvelle vie… (Les lignes de l’agenda que j’utilise sont un peu serrées et cela m’oblige à réduire davantage mon écriture, c’est souvent illisible ; je vais en baver à la saisie…)

 

3 juin 2022