Un dernier point à propos de la fin. Ce qui
m’avait laissé songeur, ce sont les dernières lignes où, après avoir
dressé le bilan de ses personnages à l’aube de la cinquantaine, Lodge
termine par ces mots :
« I teach English
literature at a redbrick university and write novels in my spare time, slowly,
and hustled by history. »
« J’enseigne la littérature anglaise dans une
université toute fraîche et j’écris des romans durant mes moments de
loisirs, lentement, et activé par l’Histoire. »
Cela peut être un truc d’écrivain,
d’autant, comme je l’ai dit, qu’il s’insère impunément
dans le texte (ainsi, ce « Reader, farewell ! », « Adieu, lecteur !
», qui sont les mots ultimes du livre). Mais, à la lumière de ce que j’ai
relevé précédemment et la lecture une fois achevée, il me semble très probable
qu’il soit, en tout ou en partie, l’un d’entre eux, en
l’occurrence Michael. Il l’est sans nul doute en partie et ainsi ce
n’est pas, comme je le pensais au départ, du regard amusé d’un
protestant sur la caste opposée qu’il s’agit, mais au contraire de
celui un peu amer d’un homme sur lui-même. Roth chez les catholiques en
quelque sorte…
14 octobre 2001