« He followed the trial of Lady Chatterley’s
Lover with intense interest, and was one of the first to buy a copy of the
Penguin edition when it was published […]. »
« Il a
suivi le procès de L’amant de Lady Chatterley avec un vif intérêt, et a été l’un des premiers à acheter un
exemplaire de l’édition Penguin à sa parution. »
Tout
porte à penser qu’effectivement il suit l’actualité du procès du
roman et qu’il est l’un des premiers à acheter un livre qui pour la
première fois était édité. La scène se passe au début des années soixante.
Était-ce donc actuel ? (Je remarque à l’instant, lien
avec la fin sur lequel je reviendrai, que Michael, personnage, était enseignant
en littérature anglaise.) En effet, car je lis dans le précieux Oxford Dictionary qu’il a été publié en Italie en 1928
et seulement en Angleterre, dans son intégralité, en 1960 après un procès pour
obscénité – qui a été perdu. À ce propos, j’ai eu une discussion
avec Éléonore au sujet du roman qu’elle qualifie de très « explicit », alors
que, dans mon souvenir, lecture d’adolescent, je l’avais trouvé
décevant compte tenu de l’aura sulfureuse qui l’entourait (par
exemple, souvenir qui me revient à l’instant – et, je le crains, le
seul – les fleurs tressées dans les poils du pubis de lui ou
d’elle, je ne sais plus ; ce détail, aussi émoustillant soit-il, ne
me semblait pas mériter le nom d’obscénité ou de transgression). Il
n’est pas impossible que l’exemplaire que j’ai eu entre les
mains ait été une traduction d’une édition incomplète…