
Je poursuis péniblement la lecture de Love…
Pas trop le goût de lire ; ce n’est pourtant pas
inintéressant… Recueil de six nouvelles… Jusqu’à
présent, tout ce que j’ai lu de Lawrence, c’est L’amant de
Lady Chatterley, bien sûr, comme tout lycéen attaché à se plonger dans les
lectures interdites et dites sulfureuses. Je n’y avais pas échappé et
cette lecture avait produit sur moi l’effet escompté, encore que je sois
sûr – il faudrait un jour que je m’y replonge, dans le texte,
cette fois – que tout cela n’était pas bien méchant. C’est
tout ce que j’avais lu (et pas le moindre souvenir, si ce n’est que
celui d’échauffements et d’images alléchantes). Et pourtant,
j’ai eu la surprise de découvrir deux autres livres dans la rubrique du Livre,
deux traductions : Femmes amoureuses et La belle dame,
le second étant un recueil (je ne possède plus le premier que je n’ai pas
lu et ai dû vendre – encore qu’à l’heure où
j’écris, j’ignore quel commentaire accompagne ce livre, je
n’ai pas vérifié), recueil dans lequel j’ai découvert deux
nouvelles qui figurent dans Love. J’ai
aussi tout oublié de ce recueil, hormis sa traduction échevelée… Ici,
j’aborde la sixième et dernière nouvelle, The Man who died, et
jusqu’à présent, je suis plutôt agréablement surpris. De la fantaisie, de
l’humour (souvent grinçant), et un texte tout à fait singulier The Man
who loved Islands qui me semble n’avoir obéi qu’à la simple
envie d’écrire, sans le souci d’une trame, d’une chute. Sorte
de fable sans morale…
30 août 2001