Dot 5 est pratiquement achevé, j’imprimerai sans doute d'ici quelques jours. J’ai commencé à travailler à Kobe. Enfin. En même temps, j’achève la lecture de l’exaltant Pages oubliées. J’en suis à la page 450, chapitre consacré à la danse traditionnelle. À un moment donné, j’ai interrompu ma lecture pour jeter un œil aux chapitres restants (qui du reste ne sont pas à proprement parler des chapitres, mais plutôt des sections), dont l’un intitulé « Japon : 1945 ». J’y ai jeté un œil, puis l’ai lu en intégralité avant de passer au suivant consacré au paysan japonais. La lecture de ces deux sections m’a littéralement saisi et quasiment transporté. Il y a là le condensé saisissant d’un peuple, d’une culture, d’un pays ; je tâcherai de démêler plus tard. Il n’empêche que j’ai cela en tête depuis hier soir : la figure du Japonais, ce qu’est le Japonais, ce que Leroi décrit, je pense, admirablement, en faisant le portrait du paysan. Pourquoi le paysan ? Parce qu’en 1945, les trois-quarts des quatre-vingt-dix millions de Japonais sont paysans, soixante-cinq millions qui se partagent comme ils peuvent une terre rare, à laquelle ils travaillent avec des outils du Moyen-âge. C'est ce qui m’a frappé avant tout, saisi… Plus tard...