« Le Japon aime la nature, tout en lui est orienté vers la nature, mais jamais vers la nature vraie, réelle. Ses aspirations vont à une nature idéale, recréée et la danse est pour lui non une copie d’actes naturels mais la création d’actes naturels épurés. C’est ce qui nous rend son art souvent incompréhensible, c’est ce qui le fait qualifier d’artificiel, de fermé, d’étroit. Il faut savoir que l’émotion qu’il suscite n’est pas des sources de la nôtre, elle va droit aux œuvres qui suggèrent à l’échelle réduite des moyens humains l’équilibre irréalisé de la nature réelle. »