« Le souci de remplir les vides est frappant : on place par exemple une petite surveillante au pied d’un escalier mécanique, elle s’inclinera devant chaque usager en prononçant très fort les huit syllabes de la manière polie de dire “ Merci ”. […] On pensera que c’est la politesse qui l’exige, c’est vrai dans quelque mesure, mais cela satisfait surtout à un besoin d’activité continue, au besoin surtout de remplir l’espace de la besogne par un travail qui ne marque pas, l’idéal de la production étant d’obtenir un produit simple à force de multiplier les soins. »

C’est encore vrai aujourd’hui, et c’est effectivement frappant et troublant
et je ne sais véritablement que penser de cet excès, de cette surabondance...