« Mais tout cela [thé, bouquets, jardins etc.] est en marge de la vie ordinaire, on le pratique par tradition, par respect ou par goût avec le sentiment que c’est ancien, extra-quotidien. Qu’y a-t-il alors de si prodigieux dans cette harmonieuse synthèse ? N’avons-nous pas en Europe des églises contemporaines des plus anciens temples japonais, n’y voit-on pas des prêtres en costume indéniablement archaïque accomplir un rituel fixé depuis des siècles, conduire des processions rutilantes et a-t-on plus d’occasions au Japon de voir des cavaliers en costumes d’archers que chez nous des cavalcades historiques au Concours hippique ? »

Cela me fait penser à la discussion que j’ai eue avec Séraphin dans le gigantesque centre commercial d’Umeda à Osaka, à savoir que le Japon était à cet endroit précis et non dans les temples, que le Japon authentique était celui de cet instant précis avec ces édifices ultramodernes et ces écrans géants...