« Ces caractères […] se lisent hito wa. Tout ce passage traite en fait du “ motif appelé katawaguruma (des roues brisées, à moitié plongées dans l’eau). Ce motif apparaît maintes fois dans les arts de la fin des Fujiwara et du début de Kamakura […]. ” M. Yoshida […] explique que c’est un rébus. Au lieu de katawa “ une seule roue (sur deux) ” on peut dire hitowa une roue, mais hito wa c’est aussi “ une personne ”, “ les gens ” […]. De plus le verbe haru pourrait se lire waru, fendre, briser, donc la roue sera représentée brisée. Quant à l’eau qui n’accompagne pas toujours la roue brisée, elle est encore explicable par une sorte de charade. Mais M. Yoshida croit que la vraie raison de sa présence dans le développement du motif, est que les roues qui avaient besoin de réparations étaient mises à gonfler dans l’eau. Dans la langue moderne katawa s’emploie pour dire “ un infirme ” ; hito wa serait simplement une allusion détournée à la solitude et à la beauté de la nature. Ces charades à double et triple sens abondent dans la langue japonaise, même la plus moderne et la plus usuelle. »