LER DEVAGAR, repérée le jour de notre arrivée, Éléonore m’a incité à la suivre. Malgré l’heure tardive, c’était ouvert ; il y avait beaucoup de monde, un vernissage. Éléonore m’a donné l’idée d’enregistrer l’ambiance. J’ai acheté deux livres dont, d’un énigmatique Jorge Listopad (je ne pouvais le manquer), Em Chinatown com a Rosa. Je disais à Éléonore, lors d’une discussion animée au sujet des langues et de la manière dont elles sont « enseignées » par les guides, que j’avais l’intention d’apprendre le portugais. C’est l’occasion. Et j’aime beaucoup ce mélange, cette alternance de nasales et de chuintements (les nasales me font penser que je serais assez bon dans cette langue)...

 

2 octobre 2003