Les Compagnons de la Croix-Rousse, c’est sorte de Club des Cinq à la française (à la lyonnaise, plus précisément). J’ai complètement oublié le nom de son auteur, mais pas celui des personnages, ni celui des lieux, des rues et des faits, étrange affaire qui durant longtemps m’avait fait percevoir Lyon comme une sorte de cité mythique, mystérieuse et enchanteresse. Cette vision m’a suivi des années durant et, bien des années après, s’est réveillée en moi alors que, pour la première fois, j’y entrais, première fois où j’ai considéré puis gravi La Croix-Rousse, première fois où j’ai rencontré B*** qui allait devenir mon ami et, d’une certaine manière, allait revêtir l’habit de l’auteur retrouvé