Un livre commence à sa couverture
et l’on peut très bien acheter un livre pour sa couverture, que pour sa
couverture : son illustration, sa typographie, sa couleur, sa consistance, son
papier... On peut donc très bien acheter un livre que pour sa couverture – et
mieux, pour sa jaquette qui est tout de même l’aristocratie de la couverture –
sans se soucier de son contenu, et même en sachant pertinemment qu’on ne le lira
jamais, le titre, la collection, l’édition ou l’auteur (ou tous ces éléments
assemblés) ayant déjà fourni l’indication nécessaire à l’appréciation de ce
contenu. Exemple, les jaquettes de certains romans populaires anglais des années
cinquante...