Mes lombes ne vont pas beaucoup mieux, c’est presque pire qu’hier… Le Corre, il m’en reste une dizaine de pages. J’étais à la table ronde près du mur du jardin à profiter du soleil et de ma troisième cigarette ; je lui avais consacré les deux précédentes à la table de la terrasse et cette nuit les deux dernières dans le club de mon bureau. C’est drôle tout de même : j’étais réticent, perplexe, m’ennuyais un peu, l’avais mis de côté pendant plusieurs semaines, j’y remets le nez et tout à coup ça me passionne et m’emporte (au point que j’en essaierais bien un autre de lui). J’avais dit, il me semble, que ce n’était pas très bien écrit, mais, si j’excepte quelques « maladresses » (de celles qui font écrivain, voir le « talon de feu » du soleil), c’est faux, ça l’est, juste et fluide – surtout juste (contrairement à Nancy, par exemple, dans Francia, qui s’essaie à un langage et une langue qui ne sont pas sien et sienne et elle s’en sort assez mal ; ça sonne faux)… Soleil aujourd’hui après un hier maussade. Quoi d’autre ?...