« Ce n’est pas seulement une façon de meubler le temps que de parler de lui. La confusion du français entre les deux sens de ce mot (comme le montre la phrase précédente) prouve bien que dans l’esprit même de la langue, ils coïncident et s’identifient. Le temps atmosphérique n’est que la forme, perceptible aux yeux, à l’épiderme et à nos sens, du temps chronologique, sa chair de vent, de soleil, de pluie, de neige ou de grisaille. Il n’est pas de temps-durée sans temps-saison. » Un peu rapide et imprudent, peut-être, et il omet le temps de la conjugaison. D’autres langues, comme l’anglais ou l’allemand, ne font pas la confusion (tense, time et weather, en anglais, par exemple), tandis que l’italien, à l’image du français, confond les trois : tempo (étrange dans la mesure où ces deux langues sont latines et que le latin disposait de trois mots pour différencier le temps, dont deux rien que pour le temps-durée ; français ou italien n’ont retenu que le tempus)…