« ... Toute œuvre demande le rythme ; d'où pour moi l'importance de la musique. Malgré mon amour pour la musique et mon admiration pour certains musiciens, je n'entends point copier la musique ; le langage est spécifique à chaque art et la transposition même n'est guère possible. Je pense seulement que pour avoir ignoré généralement la composition la littérature est très en retard par rapport à la musique ; elle ne peut combler cette infériorité qu'en “ reprenant à la musique son bien ” c'est-à-dire en se souciant de construction et en se fondant sur des principes formels, tel le rythme, qu'emploie la musique, mais qui ne lui sont pas propres, et qui appartiennent au contraire à tout art ; il s'agirait là d'une esthétique générale, d'un langage universel dont chaque art propre doit trouver les expressions particulières et spécifiques. [... ] Je ne vois que la littérature, le roman en particulier, pour avoir ignoré ces règles. »