J’ai fait le 30 mai avant de passer beaucoup de temps à la saisie du pad argentin d’Éléonore. Je ne peux décidément plus faire de saisie, même avec l’intérêt que je porte à son récit ; ça m’est devenu insupportable, ça m’abrutit au bout de quelques minutes – et le clavier d’un lalptop ne s’y prête pas du tout. Au bout d’un interminable moment, il m’a fallu faire une pause. J’ai eu envie de descendre lire au salon ; j’ai pris ma cigarette (la quatrième, à son heure), ai attrapé Le canapé rouge et suis descendu au salon. J’en ai lu la moitié d’un trait. Puis j’ai préparé le repas, ai mangé (c’est bien le moins) et au lieu d’aller m’installer devant Scandale comme je l’avais prévu, je suis allé au jardin avaler la seconde moitié. C’est un très beau texte (et la facture de cette édition – Sabine Wespieser – est très agréable ; ça ne fait qu’accroître le plaisir).

(Il y a quelques semaines, je suis tombé sur un film en cours : la Sibérie, un train (le Transsibérien ?), une jeune femme seule qui allait rejoindre son compagnon, photographiait, faisait la connaissance d’un homme mystérieux... le tout aboutit à une sorte de film d’espionnage foutraque… Je ne cessais d’avoir ces images à l’esprit tout en lisant et en espérant que ce n’était pas ce texte qui avait servi au scénario – mais il n’y avait pas de canapé rouge dans le film).

 

7 mai 2013