Quelques notes :

page 277 :
VAE, VAE BABYLON CIVITAS ILLA FORTIS
(Malheur à Babylone, cette cité puissante...)

page 300 : réflexion intéressante sur l'amour pur, l'amour le plus pur
(le seul amour véritable et digne ?) qui serait celui du romancier pour l'un de ses personnages.

page 311 : cette fin explicative, démonstrative me déçoit beaucoup ; c'est évidemment
parfaitement inutile. Les choses sont suffisamment claires comme cela, et à trop vouloir expliquer...
Moravia se serait-il soucié du lecteur moyen, et de sa réputation (la sienne ?) ? Pusillanimité ?
Mais qu'est-ce que je connais de Moravia dont je n'ai lu que Le Mépris ? Et que puis-je dire
après la lecture de ce deuxième livre, sinon qu'il me laisse dans le même vague qu'après celle du premier :
de l'intérêt, du plaisir, mais sans réel fondement, un peu hors de soi. Beaucoup de préoccupations
qui me laissent indifférent, voire m'agacent (monde lisse d'une certaine bourgeoisie, d'un certain milieu,
rapports amoureux et propos s'ensuivant qui finalement ne sortent guère de l'ordinaire), quelques
clichés inévitables chez le « bon romancier », technicien ; mais un souci de construction et de réflexion
générale tout de même intéressant. Le mélange bien dosé des deux fait sans doute que ça se lit bien...