Il est assez rare que je me mette au clavier à cette heure-ci, mais je n’ai pas la tête à la lecture. Je me suis alors installé à mon bureau, ai passé en revue la pile des livres dont je dois encore relever les notes, dont Anata-daré :
1979-2014. J’ai l’impression de tout connaître, tout reconnaître
(Je pense que je voulais dire 2004, c’est-à-dire l’année de notre voyage au Japon.) Trente-cinq ans séparent l’année de la rédaction de ce texte et celle de notre voyage au Japon et tout paraît semblable, comme si rien n’avait changé alors que le changement a dû être considérable.
Écriture fragmentée, mode de l’époque, mais qui semble aussi être le calque de l’écriture japonaise, du moins, celle que je connais par les traductions, mais surtout, et c’est un garant, celle de Shimazaki. (En tout premier lieu et je m’étonne de ne pas l’avoir dit, il y a la connaissance que j’ai de la langue par l’apprentissage que j’en ai fait. À défaut de pouvoir, aujourd’hui, la lire et la parler, j’en connais le fonctionnement.) Je ne sais si c’est volontaire ou non, il faudrait lire d’autres textes de lui. Il est possible aussi que l’écriture fragmentée japonaise depuis trente ou quarante ans soit la copie de l’occidentale. (Mais c’est idiot, le japonais est fragmenté par essence.)
9 janvier 2017