« En remontant très haut dans mon passé […]. »

 

En dehors du fait que « remonter » n’a en l’occurrence pas le moindre sens, je m’étonne que, à la différence de « remonter le temps », « remonter dans le passé » me frappe. Mais c’est peut-être le « très haut » qui fausse. On remonte le temps comme on remonte une rivière et il n’est pas question d’altitude ou, en tout cas, de verticalité. Ici, cette image donne l’impression que le passé se présente sous la forme d’une montagne dont le sommet serait sa propre naissance (ou le fin fond du temps).